Le terme de "cadence" revêt généralement 2 acceptions. Il y a la cadence du concertiste, comme l'improvisation exécutée par le soliste,
souvent placée en fin de mouvement de concerto.
Mais il y a aussi les cadences ou "formules cadentielles" liées à la progression harmonique et mélodique d'un morceau.
Il en existe plusieurs sortes ; en voici 4 exemples fréquemment rencontrés (cliquer sur chaque image-système pour entendre ) :

La cadence "parfaite" est composée d'un accord de tonique (Ier degré) précédé d'un accord de dominante (Ve degré). C'est la plus courante et elle possède une forte affirmation de finalité :
La cadence "plagale" est un accord de tonique amené par un accord de sous-dominante (IVe degré) ; elle est également très conclusive :

> La "demi-cadence" s'applique à la cadence qui se termine sur un accord de dominante (Ve degré).
> La cadence "interrompue" ou "évitée", lorsque l'accord de dominante est suivi d'un autre accord que la résolution sur la tonique, comme celui du VIe degré (sus-dominante) par exemple.



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