Nous retrouvons enfin Don Giovanni dans son élément de prédilection : l'univers de la séduction. D'entrée, la mélodie ensorcelleuse qui souligne le texte est d'une grande douceur avec ses intervalles conjoints et son accompagnement léger : |
La réponse de Zerlina, identique dans sa mélodie, montre, malgré son incertitude, qu'elle ne lui résistera pas bien longtemps ; la fin de sa phrase paraît commenter ou du moins entrer dans le jeu de Don Giovanni :
Cette résistance bien
peu farouche pourrait s'apparenter à de la minauderie, tant le maniérisme
est présent tout au long de ses interventions
tel le "presto non son più
forte", "vite je ne suis plus assez forte" - mes. 24 à
28 ou bien encore mes. 43 à 46 :
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