Berlioz et la mélodie

Si l'on retrouve le charme et la simplicité de certaines romances de jeunesse dans les Nuits d'Été, le travail de Berlioz s'oriente davantage dans la caractérisation des différentes strophes (ou couplets).
L'analyse des mélodies montre à quel point le compositeur est attentif aux intentions poétiques qui puissent être figurées musicalement.

Le catalogue des mélodies composées par H. Berlioz compte :

— 7 romances de jeunesse : Le dépit de la bergère - Le Maure jaloux - Amitié, reprends ton empire - Pleure, pauvre Colette - Canon libre à la quinte - Le Montagnard exilé - Toi qui l'aimas.

— 4 recueils :

Irlande op. 2 (Le Coucher du soleil - Hélène - La Belle Voyageuse - L'Origine de la Harpe - Adieu, Bessy - Élégie)

Nuits d'Été op. 7 (Villanelle - Le Spectre de la rose - Sur les lagunes - Absence - Au cimetière, Clair de lune - L'Ile inconnue)

Feuillets d'Album op. 19 (Les Champs - La Belle Isabeau - Le Chasseur danois - Zaïde)

Fleurs des Landes op. 13 (Le Matin - Petit Oiseau - Le Trébuchet - Le Jeune Pâtre breton - Le Chant des Bretons)

— Des mélodies séparées :

La Captive op. 12, Je crois en vous - Aubade - La mort d'Ophélie - Nessun maggior piacere.

Certes la production de Berlioz n'égale pas en nombre celle d'un Schubert ou d'un Schumann dans le genre du lied, mais elle fait tout de même apparaître un intérêt constant pour le genre.