Green - introduction

 

 
 
 
 
 

Interview de Brel Ferré et Brassens en 1969La mise en musique de poèmes n'est pas une nouveauté; c'est une démarche qui remonte au Moyen-âge. Mais cette tradition revient à la mode dans les années cinquante et avec le mouvement Rive Gauche né après la seconde guerre mondiale dans les cabarets de la rive gauche à Paris qui préfère les chansons dites "à texte".

La particularité de Léo Ferré est d'avoir fait énormément de chansons dont les textes sont des poèmes dont beaucoup sont repris intégralement (texte et titre), ce qui est le cas de tout l'album contenant Green.

Plutôt que de l'adapter à la chanson, Ferré préfère s'imprégner du poème pour créer une musique qui va le porter et éventuellement, lui apporter une autre dimension : "La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans la typographie n'est pas finie; elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche" (extrait de la préface du recueil "Poète... vos papiers!..." de 1956).

Le double 33 Tours intitulé "Verlaine et Rimbaud chantés par Léo Ferré" est sorti en juin 1964 chez Barclay et contient 24 titres : Ecoutez la chanson bien douce - Chanson de la plus haute tour - Il patinait merveilleusement - Mon rêve familier - Soleils couchants - Les assis - L'espoir luit - Art poétique - Pensionnaires - Âme te souvient-il ? - Le buffet - Les poètes de sept ans - Chanson d'automne - Les corbeaux - Green - Mes petites amoureuses - Je vous vois encor - L'étoile a pleuré rose - Ô triste, triste était mon âme - Rêvé pour l'hiver - Clair de lune - Les chercheuses de poux - Ma bohème - Sérénade