A l'écoute de l'oeuvre (créée à Venise au début de l'année 1787) et à sa lecture, il est indéniable que Lorenzo Da Ponte s'est assez largement inspiré du livret de Bertati ; ce qui ne l'empêche pas d'avoir la dent dure à l'égard de son rival. Il note dans ses Mémoires :

"A force d'écrire, il s'était un peu formé aux effets de la scène ; mais pour son malheur, il n'était pas né poète et surtout, il ne connaissait pas d'une manière approfondie le génie de la langue italienne ; aussi ses pièces étaient-elles plus supportables à la scène qu'à la lecture." (p. 197)

A la différence de Mozart, les personnages sont un peu plus nombreux chez Bertati-Gazzaniga : on y trouve un personnage féminin Donna Ximena et un serviteur supplémentaires, Lanterna. Le rôle de Donna Anna est plus court, puisque après la mort de son père, elle disparaît définitivement des scènes suivantes.

Les Hasards heureux de l'escarpolette, Fragonard, 1766.



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