Clin d'oeil du destin ? Ironie involontaire dans le choix du poème
? Toujours est-il que la partition offre l'occasion à Berlioz de souligner
des vers qui se reflèteront en miroir dans sa propre vie privée.
En témoignent la réponse à la jeune belle, en quête
de " la rive fidèle, où l'on aime toujours " .
Le rire est matérialisé à l'orchestre mes. 91
à 94 par des bois piquants et gouailleurs,
et l'ensemble (voix et orchestre)
procède en marche
d'harmonie vers un retour au ton principal (Fa Majeur)
:
La conclusion de cette mélodie s'opère dans le registre grave de l'orchestre sur une cadence parfaite en Fa Majeur, appuyée encore par quelques balancements en cadence plagale, fin bien réelle à une réponse pourtant insatisfaite :