Yo adivino el parpadeo
De las luces que a los lejos,
Van marcando mi retorno.
Son las mismas que alumbraron
Con sus pálidos reflejos
Hondas horas de dolor.
Y aunque no quise el regreso,
Siempre se vuelve al primer amor. |
Je devine déjà le halo
Des lumières lointaines
Qui marquent mon retour.
Ce sont les mêmes qui éclairèrent
De leurs pâles reflets
Les heures sombres de ma douleur.
Et même si l'on ne souhaite pas le retour,
On revient toujours à son premier amour |
La quieta calle donde el eco dijo :
Tuya es su vida, tuyo es su querer
Bajo el burlón mirar de las estrellas
Que con indiferencia hoy me ven volver |
Vers la rue tranquille où l´écho dit :
''A toi est sa vie, à toi est son amour'',
Sous le regard moqueur des étoiles
Qui me voient revenir avec indifférence. |
Volver,
Con la frente marchita,
Las nieves del tiempo
Platearon mi sien.
Sentir,
que es un soplo la vida,
Que veinte años no es nada,
Que febril la mirada
Errante en las sombras
Te busca y te nombra.
Vivir,
Con el alma aferrada
A un dulce recuerdo,
Que lloro otra vez. |
Revenir,
Avec le front marqué,
Les neiges du temps
Plaquées sur mes tempes.
Sentir,
que la vie n'est qu'un souffle,
Que vingt ans ne sont rien,
Que mon regard fébrile
Errant dans l'ombre
Te cherche et dit ton nom.
Vivre,
Avec l'âme enchaînée
A un doux souvenir
Que je pleure à nouveau. |