Un riff générateur
Un riff minimaliste de la
guitare et de la basse (Ré-Mi) impose les 4
premières mesures pulsées par la charleston
Un début bien structuré
A.
en Mib, à
0'13 débute
le chant, dont la mélodie
pentatonique (mib-solb-lab-sib-réb),
à la façon d'un blues, est
doublée par la guitare
B. Une deuxième phrase, à 0'41, dans une
nuance plus forte caractérise le
pont, donnant une ouverture harmonique, et qui ramène à A en
MIb à 0'52
La reprise de cette structure, dans un style moins dépouillé, est plus rythm' and
blues avec un riff plus complet enrichi par des accords de la guitare
qui ne double plus la voix, et la caisse claire
Un rythme swingué ou ternaire
La batterie impose le ternaire (swing) presque dans toute la chanson
ainsi que le riff générateur lui même. Toutefois la guitare et la basse
glissent des phrases binaires qui donnent une superposition rythmique
enrichissante.
A
1'33: Arrêt et 3ème couplet sur pédale de MI.
Liberté créative de la fin : la
symbolique
Jimi Hendrix, créateur d'univers sonores, propose alors une musique où
le mystère est accentué par les sonorités psychédéliques de la guitare :
1'51 improvisation de la guitare superposée à une basse volubile jouant
en binaire
C'est à la fin de ce chorus qu'apparaissent les
premiers bruits
de pas, précédant le retour du riff de départ transformé rythmiquement à
2'55
A
3'03, le 4ème couplet s'efface progressivement devant l'improvisation de
la batterie.
A
3'33, les bruits de pas se font plus distincts sur le riff persistant et
la fin du texte déclamé.
A
3'55 la guitare reprend son improvisation sur une basse alternant
tonique et dominante (mib-sib)
Cette dernière partie (improvisations
successives, superpositions de rythmes), est plus proche du monde du jazz que de celui du
rock.
A 4'08 (avec les bruits de bottes déjà entendus) apparaît une vocalise très douce qui va de la dominante à la tonique - Les glissandi de guitare précèdent la flûte indienne délirante (4'26)
qui accentuent encore l'atmosphère psychédélique |