Ce climat de tension psychologique est présent tout au long de la 1ère partie de l'ouverture.
Le tourbillon, telle cette "chute ascensionnelle" dans laquelle nous sommes plongés (mes. 23 à 26) est illustré par les gammes ascendantes et descendantes sous une phrase mélodique en 1/2 tons chromatiques, soutenue par le rythme funèbre et inflexible de noires pointées-croches :
Cette tension est aussi liée à une idée d'insistance créée par la répétition de motifs rythmiques (mes. 5 à 10), mélodico-rythmiques (mes. 11 à 15), mais aussi répétition harmonique (mes. 15 et 16) où l'alternance dominante-tonique sur un emprunt à sol mineur est inhabituellement énoncée 4 fois :
Sur l'accord et ses renversements,
cliquez sur la croche
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L'impact des formules cadentielles est accentué par l'usage d'harmonies à forte teneur dramatique, tel l'accord de "sixte napolitaine" (mes. 21), qui apparaît à deux reprises, et où la 2e présentation en "sixte et quarte" (mes. 27) renforce la première. Celle-ci conclue la 1ère partie de cette ouverture :